Jean Cabot découvre le Canada

 

Le 24 juin 1497, un marin génois du nom de Giovanni Caboto (ou Jean Cabot) découvre le Canada.

Cinq ans après le voyage triomphal de  Christophe Colomb, il a convaincu le roi d'Angleterre d'armer à son tour une expédition maritime.

Son navire, le Matthew, traverse l'océan Atlantique en un mois. Il aborde les îles de Cap-Breton et de Terre-Neuve, à l'embouchure du fleuve Saint-Laurent. Le retour se passe en quinze jours seulement grâce aux vents d'Ouest.

Le navigateur assure au roi qu'il a peut-être atteint la Chine ou le Japon. Il relate aussi la présence de gigantesques bancs de morues sur les côtes de Terre-Neuve.

De Normandie, de Bretagne et surtout du Portugal, les pêcheurs se précipitent vers ces nouvelles richesses. La morue va bouleverser l'économie (et la cuisine) de leur pays.

Les pêcheurs établissent de petites bases dans leur zone d'activité, notamment sur une côte qu'ils appellent la «terre du lavrador». Lavrador, ou labrador, signifie laboureur en portugais. C'est le sobriquet d'un pêcheur originaire des Açores, Jao Fernandes. Le mot est resté pour désigner la presqu'île du Labrador.


De leur  côté, Jean Cabot puis son fils Sébastien poursuivent l'exploration du grand Nord canadien tout en cherchant un passage vers la Chine par le Nord-Ouest du continent américain. 

Ces navigateurs sont à l'origine de la colonisation anglo-saxonne en Amérique du Nord.

 

C'est sa fête: Nativité de Jean-Baptiste

Jean était un cousin de Jésus. Il annonçait   la venue d'un Messie (envoyé de Dieu) et baptisait ses disciples dans l'eau du Jourdain. Il fut pour cette raison appelé Jean le Baptiste ou Jean-Baptiste.  Jean-Baptiste ne se privait pas de dénoncer l'union coupable du tétrarque de Galilée, Hérode Antipas, et de sa belle-soeur Hérodiade. La fille de celle-ci, Salomé, dansa un soir devant le roi. Hérode, séduit, promit à Salomé tout ce qu'elle voudrait. Sur le conseil de sa mère, elle demanda la tête de Jean. Hérode accepta malgré son estime pour l'homme de Dieu. Salomé reçut la tête sur un plateau. Cette scène a inspiré de très nombreux peintres de la Renaissance et du Baroque.

La Saint-Jean était en France une fête chômée avant le Concordat de 1801. Elle donnait l'occasion de célébrer le solstice d'été (avec quelques jours de retard)... Au Québec où subsistent maintes lois de l'Ancien Régime, la Saint-Jean est toujours une fête chômée. Depuis 1977, c'est officiellement la grande fête du Québec et un symbôle de l'identité provinciale