BUERIES ou BLANCHISSERIES

 

Les arrêtés du 20 février 1717 et 9 mai 1728 disaient :

 

" ….. que les tissus qui sont blanchis en arrière saison ne sont jamais d’un si beau blanc et ne sont pas bien apprêtés , ce qui nuit à leur bonne réputation…. "

 

Les blanchisseries étaient sans travail du mois de novembre au 15 mars et les premiers blancs ne rentraient que dans les premiers jours de Mai.  Les négociants faisaient blanchir les tissus soit dans les Etablissements de la ville ( près de la Somme ) ou Cambrai ou Chauny , qui possédait des Etablissements importants, et aussi des usines de batistes et linons..

 

On employait la soude, les potasses, les cendres du Nord (parfois des cendres de tabac ou de Russie) ,du bleu d’Azur de Hollande, pour blanchir les linons et batistes.

 

Les tissus étaient lavés plusieurs fois, à chaque savonnage ils étaient arrosés, mis au bleu ensuite et séchés le long de la Somme sur les prairies ,en prenant garde que les rats ne fassent pas de trous dans le linge (ce qui donnait lieu à des amendes ).Les blanchisseurs avaient demandé à la ville de bien vouloir s’efforcer de détruire les rats.

 

La dernière opération était l’apprêt. ( Apprêt de Normandie pour les tissus clairs et Apprêt aux fers pour les tissus légers) .

 

 

BLANCHISSERIES OU BUERIES

DE 1753 A 1790

Rigault frères et Chatelain -Faubourg d’isle

Fizeaux -Faubourg d’isle

Dupuis -St Martin

Cambronne et Dupont -Oëstres

 

Source : Ch . Picard Commerce et Industrie -Société Académique de St.-Quentin