Faubourg : de l’ancien français forsbourg du latin foris hors de ,et burgum bourg , Partie de la ville hors des fortifications ou de l’enceinte

Faubourg : partie ouvriére des faubourgs ( 19éme siècle )

Le faubourg du Vieux-Marché s'étendait jusqu'à la chapelle Epargnemailles. Ruiné en partie par le campement de l'armée espagnole, en 1557, ce faubourg a presque disparu par suite des travaux exécutés à diverses reprises, entre autres le bastion de Longueville en 1635.

Le faubourg de Remicourt a formé un hameau qui s'est détaché de la ville au fur à mesure que l'on a augmenté et étendu les fortifications de ce côté.

Le faubourg Saint-Jean s'est au contraire agrandi par suite de la suppression des portes du Vieux Marché et de Remicourt, il s'est alors étendu vers Cépy et Fayet, puis vers les pièces de terre dites des Coutures.

Le faubourg de Pontoilles eut d'abord une grande importance en y comprenant le faubourg Saint-Nicaise. Mais les travaux élevés de ce côté, ainsi que la construction des bastions Saint-Louis et du Coulombié, obligèrent les habitants de s'éloigner. Ils s'établirent alors sur le chemin de Ham et aux environs de l'abbaye de Saint-Prix.

Enfin, le faubourg d'Isle faisait d'abord partie de la ville à laquelle il était relié par 2 ponts. On voyait encore autrefois les restes de la muraille qui servait de fermeture commune avec toute la ville. Plus tard, cette partie, connue sous le nom de Basse-Ville, fut détachée ; une muraille, construite de la porte d'Isle à Tour-y-Val, sépara le faubourg et l'abbaye de Saint-Quentin-en-Isle du reste de la cité

Outre les faubourgs, on doit encore signaler aux alentours de la ville : les Islots, Saint-Prix, l'Abbaye du même nom, d'abord château des comtes, abandonnée par Albert ; le Noirmont situé sur un plateau, près d'une petite colline a l'ouest de Saint-Quentin ; Florimont, autre éminence près de la chapelle Epargnemailles ; la Vallée du roi, aux environs de la rue des Glacis ; Plaisance, réunion de quelques maisons près de la porte Saint-Jean; enfin les Coutures, grandes pièces de terre allant de la porte Saint-Jean à celle de Remicourt, et accordées à la ville par une charte de Philippe-le-Long.