autres fêtes         

 

                                                                                  

 

Les distractions les plus habituelles de la population St-Quentinoise, avant le 1er Empire, étaient la guinguette, le cabaret, la danse, le théâtre et les jeux.

On apprend, qu’au XIV ème siècle, le petit hameau de Remicourt (Les Coutures) était déjà célèbre pour sa guinguette. Remicourt était en 1319 le lieu où les gens se rassemblaient pour respirer et danser.

Une fête très connue était celle de Fayet (Fayel : histoire célèbre d’un châtelain de Coucy – XIIème siècle) Cette fête ne ressemblait pas aux karmesses (kermesses) du Nord. Elle avait lieu le dernier dimanche d’août et commençait dans la ville et le faubourg St Jean. Le bois de Fayet était partagé en allées. On dansait, on jouait. On trouvait des marchands de pain d’épices, de couteaux… des baladins… Le repas se faisait sur l’herbe dans la franche gaieté. Tout le monde se rendait de St-Quentin à cette fête, riches et pauvres. A St-Quentin, c’était la danse et les jeux ainsi qu’à Oestres et à Rouvroy.

Au XIV ème siècle Remicourt fut célèbre pour ses guinguettes où l’on pouvait danser pendant tout l’été.

En 1821, il exista la Société de Bellevue qui organisa aussi des concerts

 

Source : Articles divers -Société Académique et Bibliothéque Municipale  dont Jules  Hachet( de Fayet)

 

 

 FÊTES QUI SE SONT PRODUITES A ST QUENTIN ET DANS CERTAINES VILLES DE FRANCE

                    La splendeur des fêtes est mémorable aux dates mémorables du calendrier, c’est à dire à ,Noël ,Pâques , Pentecôte, ou en l’honneur des saints C’était un moyen de rassembler toute la population d’une ville et de sortir en grande pompe, les trésors ,les ornements brodés et les tapisseries précieuses ,au son des cloches lancées à toutes volées. A certaines dates on donnait même des représentations théâtrales , Mystères, ou Miracles. dont les acteurs figuraient les épisodes de la vie du Christ, ou des Saints.

Les jours qui suivaient Noël, donnaient lieu à des mascarades comme ‘’ la fête de l’Ane’’ ou la fin de la messe se terminait en braiments sonores, ou la fête des fous , pendant laquelle les prêtres travestis élisaient un archevêque des fous qui conduisaient le cortège à travers la ville et revenait célébrer la messe qui était grotesque et était accompagné de chansons

 

Source Cours D’histoire A.Huby     Enseigement Primaire Du XI éme au XV ème siècle 1938 Coll.   P. Kessler