LE COMMERCE
Les routes ,les foires, l'industrie

Placées sous la tutelle de puissants barons ou de l'Église, la plupart des villes étaient au XI ème, siècle liées à leur suzerain par un serment de fidélité et d'obligation. Mais peu à peu, les villes revendiquèrent leur droit à l'autogestion. Certaines achetèrent leur charte de liberté, d'autres la gagnèrent en récompense de la loyauté dont elles avaient fait preuve en temps de crise.

Au XIV éme siècle, la plupart des citadins étaient affranchis de toute allégeance hors des murs de leur ville ce qui, à une époque où le modèle féodal était encore la norme, constituait un privilège appréciable. Les villes se dotèrent alors de structures administratives autonomes, articulées sur un conseil municipal dirigé par un mayeur, ou maire, le maintien de l'ordre et l'organisation de la défense étant confiés à un commissaire.

Ces autorités s'efforcèrent d'assainir les conditions de vie, faisant nettoyer les marchés et les rues autant par Esprit civique que pour parer aux risques d'incendie et aux menaces d'épidémie.
D'un bout à l'autre de l'Europe, l'organisation des marchés et des foires constituait un privilège que les villes se devaient d'acheter ou gagner. Ces manifestations, qui débouchaient sur un commerce très lucratif constituaient aussi pour les municipalités une occasion d'accroître notablement leurs recette fiscales

Les taxes

Les villageois des environs étaient redevables d'un péage à l'entrée de la ville et devaient souvent acquitter un droit pour passer les ponts ou les fleuves avant d'arriver. Les fermiers venus vendre leur produits devaient louer leur ,emplacement sur les marchés.

Les produits exotiques, tels que les épices proposées entières, moulues ou en mélanges de poudres fortes ou douces, étaient l'apanage des marchands ayant pignon sur rues Les artisans urbains étaient généralement propriétaires de leurs èchopes, qui donnaient sur les ateliers, de sorte que la clientèle puisse voir les ouvriers à l'oeuvre.
Clé de voûte de l'activité économique

les premières guildes regroupaient les marchands les plus influents et devaient théoriquement être agréées par le roi ou le souverain local. Les métiers les moins prestigieux et donc les plus pauvres, furent les derniers à s'organiser en guildes. Les garçons entraient comme apprentis chez un maître pour quelques années, et travaillaient gratuitement , pour apprendre le métier. Puis, ils accédaient au rang de valets, jusqu'à ce que leur maître les considèrent comme assez compétents pour devenir compagnons, et s'établir à leur compte. Ils devenaient alors à leur tour membres à part entière de la guilde. S'ils en avaient les moyens financiers, ils pouvaient à l'issue de leur compagnonnage présenter un chef-d'oeuvre qui consacrait leur maîtrise

Le moyen age utilisa les mines de charbon Ce minerai était chauffé soit pour l'armurerie ou le chauffage domestique
.Le plomb était utilisé pour les toitures ,les canalisations et les alliages alors que le zinc, le cuivre, l'or avaient des usages spécifiques.
On exploitait les carrières, le transport de pierres, et les scieries qui constituaient une importante industrie. La verrerie était plus localisée.

Le réseau routier était mal entretenu les voyages étaient interminables sur des pistes boueuses et poussiéreuses Mais régulièrement ,on dégageait les routes plus importantes pour les foires..Mais il a fallu attendre le XV éme siècle pour que quelques artères soient pavées.

On logeait chez des collègues , dans des monastères ou des auberges.

On se déplaçait aussi a cheval, en diligences ,en litières ,malgré des routes peu sûres.Les charrettes étaient pour les pauvres qui transportaient leurs marchandises . Le transport maritime était souvent interrompu par les guerres. Les grands ports furent Venise, Gênes.