LES CIMETIERES
A l'exception de très anciennes sépultures romaines et celtiques ,découvertes en plusieurs endroits de la ville ,le plus ancien cimetière est celui des Jacobins dont l'histoire fasse mention ,surtout connu par l'établissement d'un couvent . Il était le lien(depuis le XIII e siècle) de sépultures des paroisses de Saint Quentin et de Notre Dame du Labon.
Les cimetières qui entouraient les églises et les couvents ayant été interdits et désaffectés, la municipalité avait désigné en février 1792 , hors des remparts une pièce de 15 setiers qui avait appartenu au Chapitre et qui se trouvait au Faubourg Saint Jean bordant la route du Câteau et appelée "le champ carotte".
Les cultes rétablis ,le cimetière fut inauguré le 3 mai 1802. Il deviendra le seul de la ville selon la loi c'est à dire en dehors de la ville.
Bien que nombre des défunts notables furent inhumés dans le sol des sanctuaires, le cimetière devenu exigu, et malsain ,une réforme s'imposait .Il fut agrandi en 1835 puis en 1864 et 1871(On construisit une porte monumentale décorée, et l'on refit les murailles (1836 ) .
Si les religions étaient désormais acceptées, elles se confondaient pas pour autant. Il y avait un enclos ,réservé à la religion réformée et à l'opposé un cimetière pour les israélites.
En 1882 on supprime la discrimination des religions(1881) cependant le culte à l'honneur dans les familles ,on continua à inhumer les défunts dans les anciens enclos.
Avant la révolution et la vente des églises comme biens nationaux, la ville avait autant de cimetières que de paroisses Il yen avait 12 à cette èpoque.
SOURCE Me Séverin Société académique de Saint Quentin -le cimetière Saint Jean de Charles Poëtte -Société académique de Saint Quentin