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les routes du moyen- âge

 

 

 

Les routes du Moyen Age étaient , des voies de communication, empruntées par les pèlerins et aussi par des marchands venus des quatre coins de l’Europe se rendant aux foires notamment les foires de Champagne, Troyes,( et bien d’autres qui vous seront révélées ensuite). On venait d’Italie par la Via Romea qui traversait le Mont-Cenis et le Grand Saint-Bernard. Pour que le transport des marchandises puisse se faire dans d'assez bonnes conditions, il faut améliorer les chaussées romaines que le temps n'a pas épargnées. on nivelle et on durcit les chemins, en général, on les empierre. Les routes sont peu sûres et les droits de péage très élevés : le négoce en souffre mais se développe pourtant d'année en année.

Elles étaient , aussi les routes aux épices, rattachées  aux  axes  routiers d’échanges, qui suivaient souvent le tracé des voies romaines( repères :La chaussée Brunehaut, la chaussée romaine)que les Romains avaient bâties pour assurer leur puissance ,leur sécurité aux frontières, et le développement du commerce. Sur ces routes que les pèlerins empruntaient  pour se rendre à saint- Jacques de Compostelle on pouvait apercevoir  le long du parcours les monastères ,les abbayes, et les bourgs fortifiés ,........Une route dangereuse empruntée aussi par les brigands ,les hors-la -loi. On intervenait pour réparer ces routes et ces forts mais on pêchait par le manque continuel d’entretien ,surtout en montagne avec les ravinements et les éboulis.

La coquille que les pèlerins portaient à leur manteau,( la célèbre coquille Saint-jacques,) leur servait pour  boire en cours de route.

La légende de saint Jacques de Compostelle, indique qu'un chevalier tombé à la mer, avec son cheval aurait été sauvé, par saint Jacques et serait sorti de l'eau recouvert de coquilles.

 On entre dans la vénération des reliques comme celle de saint Quentin. (qui feront l'objet d'un autre chapitre).On vient de partout pour offrir une  offrande, un objet, pour s'approprier les vertus miraculeuses du saint et du lieu sacré. On  voyage de ville en ville pour exposer les reliques, et récolter aussi de l'argent pour construire d'autres lieux sacrés, et pour Saint Quentin ,continuer notre Basilique avec d'autres apports financiers. Des milliers de fidèles iront aussi , à Rome, Venise(saint Marc) Jérusalem, au Mont Saint Michel...et plus prés de chez nous à Saint Riquier.

SOURCE : L'Europe du Moyen age -Bibliothèque municipale de Saint Quentin