LEXIQUE 2  

parisis

TERME qui a désigné la monnaie royale de Paris. Bien que, de toute ancienneté, il y ait eu à Paris un atelier monétaire, le nom de parisis ne paraît pas antérieur au règne de Philippe 1er (1060-1108): à cette époque, un certain nombre d'autres ateliers royaux furent soumis aux mêmes règles que celui de Paris, ce qui eut pour conséquence l'existence du système parisis. L'établissement d'une monnaie royale forte et stable, destinée à concurrencer les monnaies féodales, répond à un désir des Capétiens de reprendre en main la frappe de la monnaie, privilège royal usurpé par ses féodaux; il faut que, même dans les grandes principautés territoriales, la monnaie royale ait cours et soit préférée pour a qualité : la monnaie est un moyen d'assurer et d'établir la prépondérance royale.-Largement répandu dans le nord du pays, le denier parisis était concurrencé au sud de la Loire par le denier tournois frappé à Tours. Le denier parisis était plus fort d'un quart que le denier tournois. Quand Philippe Auguste annexa la Touraine dans les premières années du XIIe siécle, il ne jugea pas bon de supprimer le denier tournois et de le remplacer par le denier parisis. Il transforma l'atelier de Tours en atelier royal et laissa subsister concurremment les deux systèmes monétaires, chacun dans son aire géographique.Ce double système de monnaie de compte subsista jusqu'en 1667 : à cette date, la livre parisis fut supprimée, et seule subsista la livre tournois qui fut remplacée à la Révolution par le franc, de valeur presque équivalente. JEAN DÉRENS Encyclopedia Universalis- Dictionnaire du Moyen-age - Albin Michel -Bibliothéque municipale

 

PEAGE

Droit pour passer les ponts et tronçons de routes

PICARDIE

Mais qu'est-ce qu'un Picard? C'est quelqu'un qui s'exprime en picard, dialecte de langue d'oïl. Les noms de "pays picards), apparaît dans le vocabulaire administratif au XVIe siècle, et le nom de "" Picardie "" au siècle suivant (institution du gouvernement de Picardie en 1483).

POIDS ET MESURES

Le septier est composé de 80 verges carrées, la verge de 22 pieds, - le pied douze pouces de roi; - l'arpent royal est de 100 verges carrées; - la livre est de 96 onces; - le pot est celui de Paris, qui est de 90 pouces cubes.

Pré aux oisons

Etait situé dans le faubourg de Pontoiles, occupait la partie des terrains de l’usine Cliff et du domaine de Bagatelle qui longe la rue de la chaussée romaine

   
PREVOT Le prévôt du comte (qu'il ne faut pas confondre avec le Prévôt Royal, plus tard établi, en 1218), était originairement receveur, comptable (Hordret, p. 347) et " préposé comme tel au revenu des domaines, cens, rentes, amendes, confiscations et autres droits seigneuriaux: - Plus tard, le Prévôt rendit la justice. Il était alors (mais parfois seulement, et toujours hors de la, ville). ce que le Vicomte était dans la ville, faubourgs " et banlieue. Ajoutez que la plupart des offices étaient remplis par les seigneurs des villes et villages voisins, et par la première noblesse du pays.

PROVINCES ET LEURS RATTACHEMENTS

Au fil des acquisitions, conquêtes, mariages, traités, le territoire français s'est agrandi. Voici les dates du rattachement des principales provinces de l'Hexagone.

987 Ile-de-France.

1101 Berry.

1204 Normandie.

1271 Languedoc.

1313 Lyonnais.

1314 Champagne.

1349 Dauphiné.

1371 Aunis, Saintonge.

1373 Angoumois, Limousin.

1416 Poitou.

1453 Guyenne.

1477 Bourgogne, Picardie.

1481 Anjou, Provence.

1498 Orléanais.

1527Bourbonnais, Marche.

1532 Bretagne.

1584 Maine

1589 Béarn, Gascogne.

1589 1607 Touraine, comté de Foix.

1610 Auvergne.

1648 Alsace.

1659 Artois, Roussillon.

1678 Franche-Comté, Flandre.

1686 Nivernais.

1766 Lorraine.

1768 Corse.

1791 comtat Venaissin.

1860 comté de Nice, Savoie.

   
   

REMPARTS

Il y avait 4 000 mètres de remparts qui étaient gardés la nuit par un guet de 16 sergents ainsi que 28 veilleurs, des sergents chargés de fermer les portes le soir et ouvrir le matin.Les 30 tours étaient ornées de créneaux et armées d’ arcs à tour pour lancer des pierres et des flèches. En 1373, on reçut des canons que l’ on plaça aux embrasures des tours.La ville recruta des gens de guerre pour se défendre.Des bandes anglaises parcouraient souvent le pays et, comme il y avait famine, la ville se vida de 3 000 âmes.La Somme et ses marécages formaient, au sud ouest et au sud, une frontière naturelle. On y creusa à cette époque des fossés. Les habitants avaient à leur charge les dépenses occasionnées par la construction des remparts (au 13ème siècle) ainsi que leur entretien.

L’ enceinte entoure la ville dont le faubourg d’ Isle, retranché en 1380, par l’établissement d’ un fossé de séparation. Un nouveau rempart entourait la rue d’ Achery actuelle. On entre au faubourg d’ Isle par la porte Mageure (vers Gauchy) et par la porte du Faubourg d’ Isle. On entre dans la ville par les portes suivantes :

  • La Porte d’ Isle (bas de la rue d’ Isle).

  • La Porte de Pontoiles (anciennement place Dufour Denelle)

  • La Porte de Rémicourt : Belle Porte ou Porte St Jean (place Lafayette)

  • La Porte du Vieux Marché (rue de Longueville).

Des moulins à vent (importés des Croisades), dressés sur les points élevés de la ville, servent à broyer le grain.

Des tours (Tour Y Val, Coutures) défendent la ville que protègent des bastions et des demi-lunes (Rémicourt).--Une nouvelle porte est créée : Porte St Martin, depuis le retrait de la paroisse St Nicaise.--La ville possède de nombreux bâtiments et des terres communales comme les coutures (Rémicourt), soit environ 60 hectares.--Derrière la Maison du Plaid s’élève la tour des archives (où l’ on abritent les archives de la ville) et où l’ on dépose l’ argent des bourgeois de la cité.Dans le beffroi (rue St André) on établit la prison. Trois cloches ont chacune leur utilité : la première donne l’ alarme, l’ autre appelle les jurés, une autre sert aux ouvriers. --Ce beffroi exista jusqu’ en 1803.-On trouvait aussi un grenier à sel, des fours publics, des halles (cuir, laine, graisse)-Les hauteurs qui dominaient St-Quentin en faisaient une place difficile à défendre. Un décret impérial du 28 avril 1810 concéda à la ville ses fortifications. Ce décret lui permit de briser la ceinture murée qui ne permettait pas un essor de son industrie. 

ROBERT DES SUZANNES

Fondateur d’un béguinage -1344

 

 

Rue aux brebis

pris le nom de la rue de la prison du Roy ,puis celui de l’ancienne prison, et enfin celui de la caisse épargne

 

 

 

 

 

 

Rue du froid manteau

Etait la portion de la rue Saint- Thomas qui aboutit a la rue des canonniers

Rue saint- martin

rue Emile Zola

SAINT PECINNE

Eglise Fondée par Hugues Capet : 12 chanoines

 

 

 

 

 

 

SENECHAL

Issu du latin senesculcus, " serviteur le plus âgé", le sénéchal est appelé aussi dapifer, " porte-plats ". Officier de la Couronne. Sous les Carolingiens, il commandait la domesticité royale. Sous les premiers Capétiens, il était le chef de la maison royale, gérait les finances, contrôlait les prévôts et commandait l'armée. II partageait des pouvoirs de justice très étendus avec d'autres grands officiers.

SERVAGE

Impôt levé sur les serfs uniquement

 

 

Sœurs Grises

Appelées à cause de leurs habits : ce sont les religieuses cordelières

   
TAILLE Appelée aussi fouage, la taille est un impôt direct sur le revenu payé par les roturiers. Il est permanent à partir de 1439. Noblesse et clergé en sont exonérés. La taille est d'abord payée par la paysannerie: En cas de catastrophe naturelle, il peut y avoir exemption.
TAVERNIERS Les boissons sont très surveillées . L’uniformisation des mesures décrétée à partir de 1451 est très contrôlée, on vérifie la contenance des récipients.Il y avait plusieurs qualités de bières, la goudale, est la plus forte, l’hypocras est fait d’un mélange de cannelle ,épices, est très appréciée.Il y a trois sortes de cervoises ( bière d’orge et de blé ) ,la noire , la blanche et la petite bière.

Le vin est aussi répandu que la bière. Les vins de Bourgogne valent 30% à 50 % plus chers. On sait aussi extraire l’eau de vie qui est considéré comme un médicament contre les fièvres et les refroidissements (" eau de vie  " viendrait de ce nom - qui prolonge la vie.) .

Le prix du vin local est fixé par les échevins.( On doit faire amende honorable ,à genoux devant le Mayeur, et les échevins, si on suspecte l’honnêteté du maire d’être complice de la hausse de prix.°

L’Echevinage veille à la qualité du verjus ( extrait du raisin vert ) qui sert plus pour les sauces ,que pour la boisson . Il visite aussi les caves pour vérifier les vins entreposés .

TISSUS FABRIQUES A SAINT QUENTIN

DENOMINATION DES TISSUS

Basin : La dénomination de basin vient de celui qui en fabriqua et qui s’appelait Basin.
Sorte de tissu rayé, utilisé pour des coiffes de bonnets pour les femmes (vente en Bretagne et en Normandie).

Mousseline : Tissu en coton – fabrication à partir du XVIIIème siècle -Imitation des produits des Indes – qualité légère et claire.Calicot : Prit le nom de Percale.Origine indienne – toile fine – s’appela : madapolam (ville de l’Hindoustan).

Jaconas : Tissu de coton très léger – origine : Angleterre.

Piqué : Connu à partir du XVIIIème siècle
Utilisé pour les gilets, les robes d’été, les jupons.

Gaze en fil : Fabriqué depuis 1765 – tissu léger très clair
Vient de Gaza (Palestine) – connu au XIVème siècle
Artisan : le gazier ou le gazetier 

Percale : Un des premiers tissus fabriqués à St-Quentin.Châle : Origine : Egypte – (expédition de Bonaparte)
Il était travaillé sur Bohain, Fresnoy-le-Grand, Seboncourt, Châles : cachemires, soie, laine…
Distribution : Paris. 

-Barège : Mousseline de laine
Gaze de soie, tramée laine – Imité par Paris-.

Guincamps : Grosse étoffe de coton lisse, avec des rayures blanches, sur un fond de couleurs variées.Nansouk : Mousseline serrée.Jumel – Sorte de coton américain. Louisiane

 

 

 

VICOMTE

.-Le Vicomte était le représentant du comte en son absence. Le plus ancien, est Odon (1076). - Le Vicomte ordonnait les amendes et confiscations (d'abord avec le Bailli général, puis, plus tard, avec les Echevins). - Au Vicomte a succédé le Prévôt Royal.

 VINS 16 septembre 1346 -Philippe de Valois concède aux habitants de Saint Quentin le tiers des taxes sur l'impôt sur le vin , vendu à broque(robinet) pour le produit dudit impôt ,être employé aux constructions et réparations des fortifications (archive Hôtel de ville liasse 1 )

-19 octobre 1383 -Charles V autorise la levée à Saint Quentin de deux deniers sur chaque mesure de vin et d'un denier sur chaque lot de cervoise pour la réparation des fortifications et autres nécessités de la ville