MONUMENT AUX MORTS DE LA GUERRE

( DE 1870-1871)

 

Monument élevé "  en  la mémoire des soldats morts pour la patrie pendant la guerre de 1870-1871  la ville de Saint-Quentin " 

Ce monument se trouve dans la partie du cimetière qui a été ouverte en 1868. Il  s'élève sur un tumulus recouvert de gazon , et entouré d'une chaîne reliée au sommet par des poteaux ou bornes en pierres, sous lequel se trouve une crypte qui renferme, depuis le 19 janvier 1888, les restes  des citoyens et des soldats qui ont succombés dans les journées des 8 octobre  1870, 18 et 19 janvier 1871. C'est une  haute pyramide en pierre blanche qui domine la cimetière, et que l'on voit de loin dans la plaine du coté Nord-Est de la ville. Sur la façade principale où l'on arrive par un escalier de quinze marches, on voit une statue en bronze de Doublemard, représentant la France en deuil. La statue est voilée et tient dans sa main droite un glaive brisé, et dans l'autre une couronne.

Sur ce monument est inscrit, les noms des troupes qui ont pris part à la bataille ( parmi ces soldats il y avait des soldats incorporés dans l' armée du Nord ,les régiments de marche, les régiments des mobiles, les batteries d'artillerie et de marine ,les batteries d'Arras, les régiments des mobilisés de la Somme et de la Marne, et du Pas de Calais, régiments de dragons .......)

Ce monument se trouve dans le cimetière St Jean, a été exécuté par Mr Doublemard , il a été inauguré en 1874. Il représente la France en deuil.

Dans ce cimetière St Jean,  reposent les citoyens, dont les noms sont toujours conservés comme ceux de :Cordier  Dufour ,Theillier-Desjardins, Lecuyer, Picard, Cordier, Charles Lemaire, Robert de Massy, Souplet,Charles Vincent, Duplaquet, Pluchard, Paul Beranger etc…..

Pendant les jours du printemps et de l'été, toutes les tombes sont fleuries, et les oiseaux chantent abrités sous les feuilles des arbres et des arbrisseaux. II semble qu'on ne peut plus venir là pour se souvenir et pleurer en songeant à ceux qui vous ont quittés pour ne plus revenir, mais pour sourire à la mort, au calme et au repos éternel qu'elle donne à l'homme en l'arrachant aux inquiétudes, aux soucis, aux tribulations de la vie.    CHARLES POETTE SOCIETE ACADEMIQUE DE SAINT QUENTIN -  musique L'aigle noir de Barbara