Mémoires
de la Société Archéologique
du Midi de la France

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Tome LVI (1996)



L'ÉGLISE SAINT-QUENTIN,
SIÈGE DE LA CORPORATION
DES IMPRIMEURS ET LIBRAIRES TOULOUSAINS

 voici quelques extraits retrouvés sur internet ; nous vous prions de joindre se site pour de plus amples renseignement et je remercie les auteurs pour cette publication

    La seule représentation de Saint-Quentin connue jusqu’ici est une gouache de Moretti, « peintre d’ornement, d’architecture et de décoration ». Datée de 1774, l’œuvre, exposée le 30 juin au salon de l’Académie Royale de Peinture, Sculpture et Architecture de Toulouse, présente le monument dans son dernier état, après les réparations consenties par la Corporation des libraires et imprimeurs toulousains qui, l’ayant choisie pour siège de leur Syndicat, l’entoureront toujours d’une dilection particulière. Simple prieuré et non pas église paroissiale, elle dépendait au spirituel du prévôt de Saint-Sernin mais la municipalité semblait y conserver quelques droits

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FIG. 1. LA PLACE DU CAPITOLE EN 1774, peinte par Moretti
(coll. part.). On aperçoit à gauche la chapelle Saint-Quentin.

    Le patronyme de Saint-Quentin n’était pas rare dans le Midi ; on le trouvait à Narbonne et en Roussillon, ainsi qu’en Ariège, près de Galey en Ballongue, mentionné par le cartulaire de Montsaunès, ainsi que dans l’actuel canton de Mirepoix, cité dans le cartulaire de Saint-Sernin . Saint-Quentin peut être le martyr du IIIe siècle fêté en Vermandois, ou « Quintinus » ou « Quintianus » évêque de Rodez, authentifié par sa présence à plusieurs conciles mais aussi retenu par Simon de Peyronet dans le « Catalogus » publié en 1706 . Le sanctuaire était dédié en outre à deux autres saints, saint Blaise, évêque de Sébaste, très vénéré dans la région, et saint Gilibert, ou Gilifort