TEXTILES 1806 – 1811

 

 

 

En 1806, St-Quentin comprenait 4 filatures de coton, 4 belles blanchisseries. Les filatures occupaient environ 900 ouvriers.

On commença à faire usage des procédés du célèbre chimiste –Berthollet-. Ils paraissaient préférables aux préparations au savon noir qui présentaient des difficultés pour les étoffes destinées à l’im- pression.

La fabrication des calicots, basins, piqués, mousselines était considérable. On utilisa 8 000 métiers. On brodait les linons sur des tulles, gazes et mousselines. Une manufacture fabriquait des bas "anglais" avec 25 métiers. Il restait des anciennes corporations, des peaussiers, des corroyeurs, des fourreurs qui travaillaient très peu. Le mouvement commercial s’étend sur Bohain qui fabriquait des châles, des cachemires (livrés sur Paris). Ribemont s’occupait des gazes de soie et aussi de châles.

L’arrondissement était en plein essor :

En 1808, St-Quentin fut une des premières villes à posséder un conseil des Prud’hommes.

Une grande partie des fortifications, détruites par le temps, ne pouvait suffire à la défense de la ville et n’offrait aucune utilité publique. On retiendra, qu’à partir de cette date, les lettres du Maire et de son conseil furent nombreuses, pour aboutir enfin à démolition des remparts. Le premier décret a été formulé par Napoléon, le 28 avril 1810.

La période de 1806-1811 vit ses fabriques améliorer ses produits et leurs genres : percales , Malborougs en fichus, Isles, fantaisies, percales à nœuds, gazes unies, grain de café, gazes Sophie…Les noms étaient donnés selon leur usage ou la ressemblance à un objet ou à un inventeur.

Fabrication importante à St-Quentin : Percales, calicots, basins, et les bas de coton qui étaient très fins.

La fabrication des tissus de coton n’était pas florissante (guerre avec l’Angleterre). De 7 000 ouvriers qui se livraient à sa fabrication, il en restait plus de 4 000. Les fileuses, habituées dès l’enfance à cette occupation, tenaient à cette industrie qui leur complétait un revenu, en plus de celui des champs.