Le lexique a été crée d'après des documents de la Société Académique de Saint -Quentin .et de  la bibliothèque municipale et des documents personnels Il  ne vous reste plus que de vous mettre en rapport avec celles ci pour de plus amples renseignements

 

Abbaye d’isle

1492. - Les novices de l'abbaye de Saint -Quentin-en-l'Ile élisaient entre eux, les jours des Innocents et de Saint-Nicolas, un évêque, qui y tenait la place de l'abbé durant ces deux jours, ayant son chapelain, auquel était due une paire de gants 

Le 1 juillet 1667 les religieux réformés de Saint Benoît sont venus demeurer dans l’ancienne abbaye de Saint Quentin en l’Isle .Cet établissement établi à l’origine dans une île de la somme, à été transporté dans l’enceinte de la ville car il était inhabitable à la suite du siège de 1557

ABBAYE DE SAINT PRIX L'abbaye de Saint Prix possédait des.domaines à Rocourt et à Oëstres. En 1076, le prévôt Walter ne craignit pas de porter atteinte aux droits de l’abbaye: il usurpa violemment sur les terres de Saint Prix Dans deux chartes, signées par le mayeur de Saint-Quentin , Hébert la même année empêcha le retour de cet état de choses, et leur donna des indemnités.

ARCHITECTE

ARCHITECTE -Appelé maître d'œuvre, il bénéficie d'un salaire sensiblement plus élevé que les maçons et les manœuvres. Mal connus pendant la période romane, les architectes sortent de l'ombre pendant la période gothique, où le caractère spéculatif de leur métier se renforce. Erwin Panofsky a pu avancer qu'une même combinatoire avait commandé l'édification des cathédrales et on a conservé le carnet de notes (daté des années 1225-1235) tenu par l'architecte Picard Villard de Honnecourt, qui voyagea jusqu'en Hongrie. Dans cet opuscule de trente-trois feuillets, "on peut trouver grand secours pour s'instruire sur les principes de la maçonnerie et des constructions en charpente". Villard a relevé tout ce qui l'intéressait : le plan du chevet de la cathédrale de Cambrai, l'élévation de la cathédrale de Reims, la rose de la façade occidentale de Chartres, les tours de Laon, etc. Mais il a aussi dessiné des insectes, des oiseaux, des animaux réels et imaginaires, des scènes sacrées. Il s'est passionné pour les appareils de levage, pour les scies hydrauliques et pour des gadgets, tel ce mécanisme d'horlogerie permettant "qu'un ange tienne toujours son doigt tourné vers le soleil ". Il a déjà fait preuve d'une curiosité universelle. Pierre de Montreuil (v. 1200-1266) incarne, quant à lui, la phase d'équilibre du gothique. On lui doit la nef et le transept de Saint-Denis, la façade sud du transept de Notre-Dame de Paris et la Sainte Chapelle. Citons aussi le cas de Jean Deschamps, formé sur les chantiers d'Amiens, de Saint-Denis et de Soissons, qui travailla à Clermont après 1262, à Limoges et à Rodez, vers 1277, avant de contribuer à l'achèvement du chœur de la cathédrale de Narbonne. H. M.

ARCHIDIACRE

Membres du chapitre cathédral, les archidiacres dominaient les archiprêtres et le clergé de leur circonscription nommée " archidiaconé " à partir de la seconde moitié du xi, siècle. Ils étaient astreints à une tournée annuelle d'inspection des paroisses de leur ressort qui s'étendait même aux hôpitaux pour les trois archidiacres du diocèse de Paris. Entre le Xe et le XIIe siècle, ils ont également acquis des compétences judiciaires plus ou moins étendues : à Chartres, chaque archidiacre avait son officialité.- Le grand archidiacre, " vicaire " et sou vent rival de l'évêque, avait à charge d'examiner les ordinands avant de les présenter à ce dernier, il commandait les diacres et sous-diacres, concourait avec l'évêque pour la nomination des doyens ruraux et installait les bénéficiers et dignitaires ecclésiastiques.

ARCHIPRETRE

Auxiliaire de l'évêque, notamment dans les domaines liturgiques et pastoral, il remplit en quelque sorte les fonctions de " curé des curés". En cas de vacance du siège épiscopal, il célèbre la messe pontificale, dit la collecte, bénit les fonts, oint les malades et impose les pénitences.

ARGENTIER

ARGENTERIE -Office créé en 1315, pour décharger la Chambre aux deniers de la garde des effets et des bijoux royaux. L'argentier devait aussi pourvoir à l'ameublement et à l'habillement et préparer les fêtes.

ARQUEBUSIER

Leur compagnie, très ancienne, figura à Tournai, en 1531; elle. avait un colonel, un lieutenant-colonel, un major, brevetés par le gouverneur de la province. En 177, elle avait quinze chevaliers, qui couraient la bague à cheval. - Les vainqueurs recevaient des dames une couronne, prenaient le titre de Roi de la couronne, baisaient la châsse du saint, en lui remettant la couronne, qu'ils savaient reçue, et devenaient guidons de leur compagnie.--     Le faubourg d'Isle avait deux compagnies d'arquebusiers et d'archers, fortes au plus de trente hommes. Outre ces compagnies, on en comptait deux autres compagnies d'archers, ‘’Sainte-Christine et de Saint-Gilles,’’ qui avaient leur maison ; les premiers entre les remparts et les Jacobins; les seconds, dans le faubourg Saint Nicaise. Les archers de Sainte-Christine eurent leur maison brûlée, en 1638, et ils s'éteignirent insensiblement. - Ces compagnies, maintenant disparues remontaient à l'organisation édictée par Charles VIII, en 1451.

ASILE Un asile des Petites Sœurs des Pauvres s’ ouvrit en 1857à Saint Quentin

BAILLI

fonction tenue par des personnes qui ne sont pas toujours nobles -sont chargés de contrôler les prévôts et de centraliser les revenus- ° Bailli général.-. Le bailli général était le juge suprême des domaines du comte ; après lui, venait, en matière judiciaire, le Vicomte.

.-Le Vicomte était le représentant du comte en son absence. Le plus ancien, est Odon (1076). - Le Vicomte connaissait des amendes et confiscations (d'abord avec le Bailli général, puis, plus tard, avec les Echevins). - Au Vicomte a succédé le Prévôt Royal. (1210).°- Le prévôt du comte (qu'il ne faut pas confondre avec le Prévôt Royal, plus tard établi, en 1218), était originairement receveur, comptable (Hordret, p. 347) et " préposé comme tel au revenu des domaines, cens, rentes, amendes, confiscations et autres droits seigneuriaux: - Plus tard, le Prévôt rendit la justice. Il était alors (mais parfois seulement, et toujours hors de la, ville). ce que le Vicomte était dans la ville, faubourgs " et banlieue. Ajoutez que la plupart des offices étaient remplis par les seigneurs des villes et villages voisins, et par la première noblesse du pays.

Sénéchal (nobles) sont l'équivalent de baillis  VOIR CI DESSOUS BAILLI  ET  BAILLIAGE

BAILLIAGE

Les comtes rendaient à l’origine justice eux-mêmes, assistés de notables qui remplaçaient à la fin 8ème siècle, sept à douze échevins choisis par eux avec le consentement du peuple.Leurs déplacements dans leur comté les obligèrent à se faire remplacer par un vicomte.Le châtelain avait la mission de faire exécuter les criminels à ses risques et périls.Philippe Auguste divisa son comté en plusieurs bailliages. Celui du Vermandois allait jusqu’à la Meuse et Soissons.

Le bailli était administrateur, juge, chef militaire et se rendait de ville en ville pour tenir ses assises. Celui-ci désigne à St-Quentin, comme dans les autres villes, un lieutenant qui connaissait les affaires courantes .Le bailliage du Vermandois commença à être démembré vers le 14ème siècle. Le bailliage de St-Quentin fut soumis à celui de Laon, sous Henri II. Jusqu’en 1790, l’ensemble des lois civiles s’appela " les coutumes du Vermandois "

La ville abritait, en outre, la justice municipale, celle du chapitre de la Collégiale, celle de l’Abbaye de St Prix, celle du duché de St Simon, celle de l’Abbaye de Vermand, celles des Abbayes d’Homblières et de Fervaques.

Le chapitre rend la justice par l’intermédiaire d’un procureur d’office. Il inflige des amendes élevées et parfois excommunie.

Un tribunal de commerce se créa en 1710. Le 27 décembre 1788, suite à la convocation des Etats Généraux, les députés se joignirent à ceux des paroisses du bailliage, et demandaient le 6 mars 1789 :

  • La liberté de la presse

  • La suppression des ordres mendiants

  • La suppression des gabelles, des aides et des douanes intérieures. On instaura un impôt sur les immeubles que paieraient les 3 ordres.

  • L’abolition des corvées

  • La création d’un hôpital dans chaque bailliage

  • La fixation des fêtes

  • Le droit de marques des toiles au nom de la ville

  • La libre circulation des toiles, sans droit de transit.

Etaient présents à cette réunion : le serrurier, Néret…

Plus tard, le principe d’égalité et d’université entraîne la suppression de la charte qui était sept fois centenaire.

Le procès verbal du 18 février 1790 divisa le district de St-Quentin en huit cantons.

 

 

 

Ban

Dans le système féodal, les vassaux, ou titulaires de fiefs, doivent au seigneur, donc au roi en particulier, un temps de service militaire, le service d'ost ils forment le ban. En cas de grand péril, les seigneurs procèdent à la levée en masse de tous les hommes, vassaux et paysans : c'est l’arrière-ban, service sans limitation de durée. Dés la fin du Moyen Age, il devient possible pour chaque fief de se racheter de ce service moyennant le versement d'une somme d'argent ; avec le produit de cet impôt, le roi entretient des mercenaires, archers ou gens d'armes, soldats de métier, qui supplantent au XVe siècle l'armée féodale, disponible seulement quelques semaines par an -- En droit féodal, le seigneur haut-justicier dispose du pouvoir de faire des règlements et des proclamations publiques, ou droit de ban, sur l'étendue de son domaine, d'où il a aussi le droit de bannir les criminels. Ainsi, par un ban, le seigneur s'attribue, dés le XIe siècle, le monopole d'installations telles que four, halle (qu'à l'origine il était seul à pouvoir faire construire), forge, pressoir, moulin à grain, moulin à huile, foulon ; il en résulte, pour les habitants de la seigneurie, l'obligation d'utiliser ces installations, dites banales, contre redevances (souvent en nature). En outre, le seigneur, avec le " banvin ", se réserve de vendre son vin avant les autres producteurs de la seigneurie.Le droit de ban, ou Bannus, était originellement venu de Germanie et donnait aux souverains des deux premières dynasties, mérovingienne et carolingienne, un pouvoir de commandement théoriquement sans limites. C'est à la faveur de l'anarchie du IXe siècle que les comtes usurpent ce droit que les Capétiens reprendront à partir du XIe siècle, et surtout au XIIIe siècle. ANNE BEN KHEMIS Encyclopedia Universalis- Dictionnaire du Moyen-age - Albin Michel -Bibliothéque municipale

BANALITES

Obligation d'utiliser exclusivement et moyennant redevances certains moyens de production comme les fours à chaux les pressoirs ,les fours à pain, les forges, les lavoirs....

BASTIONS

Voir  fortifications

Beffroi (ancien )

Se trouvait dans la rue Saint-André

beguines

Nombre : 78 ,occupées par les vielles femmes qui avait leur logement et une rente de 15 fr par mois  -source - société académique de Saint Quentin- Les béguines et les bégards sont les membres de communautés. mi -religieuses, mi- laïques, qui ont été fondés la fin du XII e siècle, le plus souvent dans les villes du nord de l'Europe et a l'initiative de riches bourgeois. La multiplication quasi spontanée de maisons d'accueil terme " béguinage" se répand surtout depuis le XV e siècle) participe, selon toute vraisemblance, d'une réaction de défense contre la menace sociale résultant d’une paupérisation croissante. :Encyclopedia Universalis- Dictionnaire du Moyen-age - Albin Michel -Bibliothéque municipale

BOUCHERIES

Mars 1251 -Achat par le Mayeur et Jurés aux abbés et religieux de l’Abbaye d’Isle d’un état de boucherie sise sur la place moyennant 37 sols parisis- 1292- Achat par le Mayeur à Philippe le Bel de la principale boucherie au coin de la Grand’Place

BOURREAU

-Les registres de la mairie d'Amiens contiennent, au sujet de la condition du bourreau dans cette ville, au XVIIe siècle, le détail des salaires et avantages attachés à l'emploi d'exécuteur de la haute justice ou sergent de la haute justice Soixante écus par an, vingt-cinq sur le roi et trente-cinq sur la ville, payable de mois en mois, par avance. En outre, de la ville, cinq aunes d'Amiens de drap, pour lui en faire une robe; il a son logement dans une maison qui appartient ;à ladite ville. 

Plus on lui donne, sur la maladrerie, par aumône, à Noël, un septier de blé et un autre septier à Pâques.Lui est ordonné, pour ses salaires, de fustiger une personne sous la courtine, 95 sols; Pour la battre et fustiger par des carrefours, 20 sols; Pour mettre la corde au col à une personne fustigée, compris la corde, 5 sols; . . Pour flétrir, compris le feu, 20 sols Pour pendre et étrangler, 60 sols; Et pareil salaire pour dépendre lecorps et le rependre aux champs, à la justice ordinaire, y compris les cordes. Pour couper un poing, 40 sols; Pour trancher et couper la langue, 40 sole; Pour trancher et lui couper la tète, un ecu 20 sols; Et pareil salaire pour mettre la tète en lieu éminent, porter et pendre le corps hors la ville;Pour rompre sur la roue, un escu 40 sois ; s'il met par apprêt te patient en quatre quartiers et porte les quartiers en divers lieux de !a ville, il a pareil salaire; four bouillir une personne en eau chaude, vive ou étranglée, titi escu 20 sols ; Et si le corps eat, par après, consommé en cendres, n'en a plus grand salaire; Pour chacune personne bruslée et consomméeen cendres, vive ou étranglée, un escu 20 sols; Moyennant lesquelles sommes il est tenu de fournir et livrer les cordes, épées, couteaux et autres outils; mais n'est tenu de fournir les échelles, potences, cordages, bois, ni aucuns frais de façon et charroy A lui appartient d'écorcher ou commettre gens pour écorcher les chevaux morts que l'on mène à ta voirie; et, pour cc luire, lui est ordonné, ou à ses commis, 5 sols pour chacun cheval; toutefois, celui à qui appartient le cheval mort ne peut lui-même écorcher si bon lui semble, sans payer aucune chose audit exécuteur, ou à ses commis, mais peu le faire faire par autre. Est défendu au dit exécuteur, sous peine de punition corporelle, de cueillir et prendre aucune chose au grand marché, ni ailleurs, sur les vivres et denrées, que les forains y amènent vendre, en quelque jour ni quelque occasion et cause que ce soit, ni même les jours qu'il fera exécution publique au grand marché.

 L'exécuteur des hautes oeuvres s'était arrogé le droit. de prendre, les jours an il y avait exécution, des légumes aux marchandes; mais le 20 février 1620 l'autorité met un terme à cet abus, en condamnant Antoine Hébert à un emprisonnement, et en lui faisant défense de prendre à l'avenir "aucuns veufs, balais ni oignons. D B.M

 

 

BURIDAN

Hôpital de 36 lits administré par le Chapitre - Saint Quentin possédait environ 10 hôpitaux

 

 

CAPUCINS

Au nombre de 9 - virent le jour en 1613

CARPENTIER SEIGNEUR DE VILLECHOLES

Fondateur d’un béguinage en 1554

 

 

Cendrier

cimetière

 

 

 

 

Chanterel Chanterelle

Chanoine mort le 2 avril 1666 était le plus ancien chanoine de Saint Quentin – par testament il avait effectué une rente de 50 livres, pour dater chaque année 3 à 4 jeunes filles sages et professant la religion catholique Cette fondation connue sous le blé du Chapitre ou dots des Rosières était versé aux bénéficiaires en argent liquide et le surplus en livrets de caisse épargne

Chapelle de la Maladrerie de Saint Lazare

Était au petit neuville (Chapelle st Ladre)

CHATELAIN

Châtelain. - L'échevinage avait à sa tête le châtelain, quelquefois appelé le Vicomte, parce que, dès la première institution, il commanda en l'absente du seigneur dans son château dont il était gouverneur... Il devait défendre la personne, les biens et les demeures de son maître. De là, les châtellenies de Guise, d'Entrées, Nesle, Ham, Vendeuil, Ribemont, etc, soumises immédiatement à celle de Saint-Quentin. Quand ces villes supérieures furent remises à la couronne,-les châtellenies furent appelées Vicomtés-le-Roi. Le châtelain était indifféremment noble ou roturier; son tribunal était précisément pour l'exercice de la Justice que le comte s'était réservée lors de l'aliénation qu'il avait faite de la plus précieuse portion de son héritage aux Mayeur et Jurés. Chef de son échevinage, le châtelain s'abstenait souvent d'y juger les causes, de peur d'en imposer à ses assesseurs.

Le châtelain, capitaine gouverneur, lieutenant du comte, s'était réduit, peu à peu, au rôle de simple officier judiciaire et de bourreau au XVe siècle; il disparut vers ce temps-là. Colliette donne aussi de longs détails sur la police communale - source société académique

CHAPITRE

54 chanoines - le doyen le Roi étant le premier doyen - le doyen est nommé jusqu’à Louis XIV par le - les principales paroisses sont : Sainte- Pecinne - Sainte -Catherine, Saint Jacques, Notre- Dame , Saint Thomas de Canterbury , Saint -André ,Saint- Martin , Sainte- Marguerite , Saint- Jean -on comptait 17 paroisses a Saint Quentin

CHEVAGE

taxe par tête

Cloches

le 13 10 1666 on a refondu les cloches de la basilique la plus petite pesait 281 livres la sixième 1272 livres elle sonnait les diverses notes de musiques elles ont été fondues par un fondeur de Chauny qui avait effectue celles du clocher Saint André et celles du Beffroi qui sevrait a donner l’alarme

COMMUNE ( origine et son sens)

Lorsque l'on entreprend l'étude d'une institution, il parait indispensable de savoir vraiment de quoi l'on parle, et d'en connaître la définition première. Au cours des âges toute institution évolue, et simultanément change le sens du qui sert à la définir .

Le mot commune signifie aujourd'hui, en France, une circonscription territoriale administrée par un maire assisté d'un conseil municipal élu par les habitants de la localité, et placée sous la tutelle d'un préfet, agent du pouvoir central -siégeant au Chef-lieu du département.

Une telle définition n'est pas antérieure au siècle dernier, où le terme de commune a prévalu sur celui de municipalité qui signe maintenant le maire, ses adjoints et l'ensemble du conseil municipal. Autrefois, au Moyen Age, on appelait commune une association de bourgeois liés par serment en vue de s'entraider, jouissant de certaines libertés, en .particulier du droit de s'administrer eux-mêmes et de défendre collectivement des privilèges, à charge d'obligations déterminées envers leur seigneur  -Source : Essai sur la naissance et la nature du mouvement communal * par M.L. CAROLUS-BARRÉ Conservateur en chef honoraire des Archives et bibliothèques des musées nationaux : Société académique de Saint- Quentin- Les chartes et le mouvement communal ( octobre 1980) .

 

 

 

CORDELIERS

Étaient au nombre de 7 avant 1231 a Saint Quentin prés du Bastion de Pienne et de la Reine

CORDELIERES

Ou clarisses -couvent établi en 1270

CORVEE ET TAILLE ROYALE

impôt payé sur toutes les personnes

DIME Le clergé lève une redevance, la dîme, et négocie sa participation à l'impôt royal par le don gratuit.

DROITS D'avallage et de peage A VIC SUR AISNE

* Droit d'avallage et de péage --Un droit d'avallage sur la rivière était perçu au port de Vic-sur-Aisne. La rivière pouvait être traversée sur les bacs de Fontenoy et de Vie.- Voici, en 1447, le montant des droits de péage qui étaient perçus à Vie:- pour 6 personnes 1 denier,- pour chacune bête chevaline 2 deniers,- pour un chariot 6 deniers,- pour une charrette 8 deniers.

Toutefois, les habitants d'Attichy, Bitry, St Christophe à Berry, Sacy, Hautebraye, Rivière, Ressorts, Montigny Lengrain, Courtieux, Jaulzy, étaient dispensés de ce droit s'ils ne possédaient pas de charrue, moyennant un pain de fourrage par an.--*Droit de rouage Chaque chariot chargé de vin quittant la châtellenie devait payer 8 deniers parisis de rouage, de même la charrette payait 4 deniers, sous peine de 60 nérets d'amende.-*-Droit de forage   Autre impôt concernant le vin, pour chaque pièce vendue au détail à l'intérieur de la châtellenie, on devait un setier. Beaucoup de ces droits ont été supprimés en 1789 

DROITS DE BATARDISE ET D'AUBAINE

Dans certaines provinces, les gens venus d'ailleurs et les bâtards étaient assimilés à des serfs d'épave -Toute épave localisée appartenait au seigneur

DROITS DE FEODATION . 

 -Accords particuliers entre les seigneurs et les tenants (cens, rentes, banalités, fours..) Beaucoup de nobles émigrés en 1789 -1792 espéraient retrouver leurs privilèges avec l'aide étrangère

droits de chasse

Seul le seigneur peut chasser, sur les terres du fief- Seul le seigneur peut élever des pigeons

DUEL

Le duel judiciaire, ou bataille, était devenu, aux XI  et Xll e siècles un mode de preuve normal. Dès le XIe siècle la pratique s'étendit de remplacer les parties par des champions à gages qui offraient aux foules d'étonnants spectacles.

 

 

Eglise de Saint Thomas de Cantorbéry

démolie pendant la révolution était située rue des Agaces après la rue Saint Thomas

FAIDHERBE - LE GÉNÉRAL

Faidherbe, Louis Léon César (1818-1889)Général français qui fut l'un des principaux acteurs de la pacification du Sénégal à l'époque de l'expansion coloniale française.Né à Lille, Louis Faidherbe fit des études à l'École polytechnique et en sortit officier du génie. Il fut envoyé successivement en Algérie, en Guadeloupe et au Sénégal (1852) dont il devint gouverneur en 1854. Il pacifia alors le pays et y fit régner l'ordre en constituant des contingents composés d'autochtones, les tirailleurs sénégalais. Son action ne se limita cependant pas à l'aspect militaire et il contribua au développement social et économique du Sénégal, en fondant les ports de Dakar et de Rufisque, et en créant une école pour la population locale. Après un séjour en Algérie (1865-1870), il fut rappelé en France et prit, à la demande de Gambetta, le commandement de l'armée du Nord lors de la guerre franco-allemande de 1870-1871.

 

FERVAQUES

FERVAQUES ORDRE DE SAINT BERNARD -1140 - établie aux sources de la Somme ,retirées en 1640 à Paris et ensuite à Saint Quentin

FORMARIAGE

 taxe payable lors de mariage  1198. Août. --Louis XII autorise les étrangers habitant Saint-Quentin à acquérir des biens, faire testament et se marier à des femmes natives du royaume, sans payer aucun droit de formariage.(Hôtel de ville de Saint-Quentin. Archives civiles, liasse 3.)

 

 

FORTIFICATIONS

La place avait neuf fronts:

Le premier, compris entre les bastions du Roi et de la Reine.

Le second, entre les bastions Saint-Jean et du Roi.

Le troisième, entre les bastions Saint-Jean et Richelieu.

Le quatrième, entre les bastions de Richelieu et de Longueville

Le cinquième, entre tes bastions de Longueville et du Colombié.

Le sixième, entre le bastion du Colombié et la tour Sainte Catherine.

Le septième, entre les tours Sainte-Catherine et Tour y val

Le huitième, entre Tour y val et le bastion de Pienne.

Le neuvième, entre les bastions de Pienne et de la Reine.

Sous l'administration de M. de Baudreuil (maire de 4896 à 18?8), les fortifications de la ville furent abattues; les fossés nivelés-.-Le Siége de Saint-Quentin, la Bataille de-Saint-Laurent ont été l'objet de publications intéressantes de la part de M. Charles Gomart, qui a édité aussi le manuscrit de Quentin da la Fons, et recueilli différentes pièces dans ses Etudes Saint-Quentinoises (1844-1861), Saint-Quentin ; Doloy, imprimeur. Voir la Société Académique pour de plus amples informations

19 mai 1326 Charles le Bel mande au parlement d'examiner la réclamation du maire et jurées de Saint Quentin troublées par les gens du roi, dans leurs droits prétendrent de percevoir les amendes, encourues pour la draperie et dans les employées aux travaux des fortifications

26 avril 1340 Philippe de Valois mande au capitaine de la ville et au bailli du Vermandois de faire curer les fossés et réparer les fortifications

16 septembre 1346
Philippe de Valois concède aux habitants de Saint Quentin le tiers des taxes sur l'impôt sur le vin , vendu à broque(robinet) pour le produit dudit impôt ,être employé aux constructions et réparations des fortifications (archive Hôtel de ville liasse 1 )

 

 

FOURS ET MOULINS

Art 59 de la charte - les hommes de la ville pourront moudre partout où ils le voudront, pourront moudre et cuire - On dénombrait au moins 25 fours sur Saint Quentin -Les fours publics les plus connus qu’on appelait banaux étaient le four du temple , le four du Camberlain, la tour à fromages .Le boutefour appartenait au chapitre. Le seul qui n’appartenait pas au chapitre aurait été le four Lambin rue des cordelières (d’après M Gomart )

LES MOULINS LES PLUS CONNUS

Moulin de becquerel

Celui du Gros nard et le Moulin du petit pont

Année 1220 - vente de 4 fours au Mayeur moyennant une rente annuelle de 75 livres Parisis au Chapitre

FRANC-FIEF  FRANC ALLEU

Les habitants de Saint-Quentin ont perdu, en 1730, l'exemption des francs-fiefs, dont ils avaient joui jusqu'à cette époque. Un arrêt du conseil, du 29 mai 4775, leur a confirmé le droit de franc-aleu, que le Domaine leur disputait depuis vingt ans. Ce procès avait, pour le passé, une importance de deux millions.

Charles VI accorde, pour réparer les fortifications, un droit d'octroi de deux deniers, par pot de vin, qui s'y vendrait, afin de "renforcer cette taille, qui présente le front à l'ennemi et qui est réputée la clef de notre royaume... porte l'ordonnance.

En 1359, la ville s'était imposée quatre deniers pour livre, sur toutes les marchandises vendues dans son enceinte, et plus tard une taxe sur les boisons, qui produisait 2000 livres. La ville percevait un droit de quarante-cinq sols par muid de vin bu chez l'habitant, et cinq livres cinq sols, pour celui qui se débite à pot et à pinte. Ce sont là les titres de l'obligation où elle est de fournir 4,000 livres pour l'entretien des fortifications, indépendamment de celui des aqueducs et chaussées.   voir aussi fortifications

FRONTS

Voir fortifications

GABELLE ( LA )

Impôt royal prélevé sur la vente du sel du XIVe siècle à la Révolution française. Sans doute inventé par Philippe V le Long, l'impôt sur le sel fut associé par Philippe VI de Valois au monopole royal décrété par lui en 1331 puis en 1342 sur la vente de ce produit. Le principe de base était simple : le sel ne pouvait être vendu, moyennant paiement d'une taxe, que dans "les greniers royaux à sel" ; la gestion de ceux-ci était "confiée à ferme" ou "affermée" à des financiers qui achetaient au roi ce lucratif état.

Une taxe élévée - Avec les droits de douane, les aides pour les boissons, huiles, combustibles, la gabelle (taxe sur le sel figure dans la catégorie des impôts indirects. Ils représentent quand même, dans l'ensemble des ressources du pays, une part supérieure à celle des impôts directs (40% au XVIII° siècle).

 

François 1er tenta d'unifier le système en 1547 ; puis en 1548-1549, la révolte très violente de l'Angoumois et de la Guyenne aboutit à l'octroi pour ces provinces, d'un statut privilégié et à la confirmation du système du monopole royal (1553). Entre 1576 et 1598, les cinq "grosses fermes" furent constituées et, en 1598, la compagnie Josse obtint pour cinq ans la ferme des greniers de treize généralités —dont celle de Paris—, ce qui permit une harmonisation des tarifs. Au XVIIe siècle, les fermes de la gabelle connurent une concentration importante : en 1668, François Legendre fut ainsi adjudicataire de plusieurs grosses fermes. Par l'ordonnance de mai 1680, Colbert associa la gestion d'autres impôts indirects royaux (aides, traites) à celle des gabelles et, surtout, codifia le règlement général des gabelles. Le règlement général de 1726 définit jusqu'à 1789 l'intégration des fermes de la gabelle dans le système général des fermes.

Les revenus de la gabelle augmentèrent considérablement pendant la période moderne : elle rapporta 13 millions de livres au Trésor en 1646, 47 en 1774, soit plus que la capitation ou le vingtième et presque autant que la taille. C'était donc un revenu essentiel dans le budget de la monarchie qui attachait au contrôle du sel la plus sévère attention.

Le prélèvement et le contrôle fiscal s'opéraient à tous les stades du commerce du sel : du "fournissement" à la répression des fraudes. Ceci rendit nécessaire un personnel important d'officiers administratifs et de militaires, appelés les "gabelous", chargés de réprimer les fraudes commises par les "faux-sauniers". Par ailleurs, le poids de la gabelle était variable selon les provinces. Il y avait, d'après le règlement de 1680 puis ceux de 1685 (Languedoc), 1703 (Franche-Comté) et 1706 (Dauphiné), six secteurs différents, dont les limites varièrent légèrement au cours des XVIIe et XVIIIe siècles.

Les pays de "grande gabelle" ou le "grand party" représentaient douze provinces : Ile-de-France, Orléanais, Berry, Bourbonnais, Nivernais, Bourgogne, Champagne, Picardie, Normandie, Anjou, Touraine, Maine. Le nombre des greniers à sel, mal répartis d'ailleurs, passa de 229 en 1661 à 253 en 1785. Ces greniers étaient aussi des tribunaux jugeant les infractions au monopole. Les "chambres à sel" ne réalisaient que la vente. Enfin, à la limite des zones bénéficiant de privilèges, existaient des "greniers d'impôt" ; la gabelle devenait alors un impôt direct qu'un collecteur était chargé de répartir et de lever dans chaque paroisse. En effet, ces zones connaissaient une contrebande du sel intensive et générale.

Le grand party représentait un gros tiers du royaume, les parties les plus riches et aussi les plus lourdement assujetties à la gabelle. En effet, la taxe y était la plus lourde et les "gabellants" étaient forcés d'acheter une quantité minimale, soit un "minot" (72 litres, en principe 100 livres) pour quatorze personnes de plus de huit ans pour la seule consommation courante, le sel pour salaison étant levé par ailleurs. Les "regrattiers" (il s'agissait d'un office que le roi vendait) achetaient de grosses quantités de sel qu'ils revendaient au détail, en petites quantités, avec 20% de bénéfice : le "regrat" permettait ainsi aux plus pauvres de payer petit à petit leur gabelle, plutôt que d'acheter directement au grenier une quantité trop importante (un quart de minot) et trop onéreuse (de 40 à 60 livres par minot selon les périodes aux XVIIe et XVIIIe siècles). La consommation par habitant était estimée aux environs de 9 livres par an.

Certaines parties de la grande gabelle étaient privilégiées selon des procédures diverses, comme les villes de Paris, Dieppe, Soissons, Rethel. Le "franc-salé" était une exemption très recherchée, octroyée par concession à des communautés religieuses, ou à des hôpitaux, ou par attribution à certains officiers comme les secrétaires du roi ou les membres du conseil. À l'inverse, la Bourgogne fut soumise à des crues de la gabelle à partir de 1721.

Les pays de petite gabelle comprenaient le Lyonnais, le Beaujolais, le Mâconnais, la Bresse, le Languedoc, la Provence, le Roussillon, le Forez et trois enclaves en pays rédimé (Rodez, Millau, Montauban). Le prix du sel y était inférieur d'à peu près 50% à celui pratiqué dans les pays du grand party; la consommation, de ce fait, y était supérieure, atteignant environ 11 livres (1 livre de sel=1 kilo actuel).

Les pays de salines (Franche-Comté, Alsace et Lorraine) possédaient des gisements de sel minéral où le prix du minot variait de 10 à 26 livres tournoi et la consommation atteignait 14 livres

Les pays rédimés: le minot y coûtait 6 à 12 livres et la consommation s'élevait à 18 livres.

Les pays de quart bouillon correspondaient à peu près au Cotentin et à ses alentours. Cette zone produisait du sel marin grâce à des sauneries où l'on triait le sable imprégné d'eau de mer après l'avoir fait bouillir: un quart de la production revenait de droit au roi et le sel s'y vendait 13 livres le minot.Les pays exempts, enfin: la Bretagne, le Hainaut, la Flandre, l'Artois, le Béarn, la Navarre. Le commerce du sel y était parfaitement libre et le prix au détail était, par exemple, de un sou la livre en Bretagne. Les contrevenants aux règles concernant le commerce du sel étaient soumis à des peines très rudes comme six ans de galères pour contrebande récidiviste à pied et sans armes. Les juges pris dans cette contrebande étaient toujours condamnés à mort. Cette rigueur, au XVIIIe siècle, était devenue souvent plus théorique que réelle et le fouet pour les femmes n'était plus, dans le Maine, qu'un lointain souvenir. Mais la panoplie des peines, l'incohérence de la géographie, les abus des officiers et des gabelous, cristallisèrent la haine du tiers état contre la gabelle, impôt symbolique de l'Ancien Régime tel que le dénoncèrent les révolutionnaires de 1789.

GERARD D'ESQUEHERIES

Fondateur d’un béguinage -1344

 

 

GOSSUIN LE GRAINETIER

Fondateur d’un béguinage -1303

Grainetier

Officier à grenier à sel

guerres 

Les périodes de guerre et de sièges de 1339 à 1659 en Picardie

La Picardie sous Philippe Auguste était le domaine du Roi. mais devient une zone de guerre pour des siècles où se joue le sort de la France et de sa capitale.Parmi ces faits, ses sièges, citons :

1339 Campagne d’Edouard III- région de St Quentin

21-22 août 1346 – Bataille de Crécy

1358 Prise d’Amiens – Sac de St-Valéry Guerre anglaise – Armagnacs et Bourguignons

  1. Sac de Soissons

  2. Azaincourt

1472 Destruction de Nesle par Charles le Téméraire puis de Montdidier,Corbie, St Riquier, Roye, Doullens, St Valéry, Cayeux …

et puis cinquante ans de paix et on recommence :

1357 Siège de Péronne

1544 Sac de St Riquier

1557 Bataille de St Quentin

1587 Prise d’Amiens par les Espagnols et reprise le 25-9-1597

  1. Prise de la ville de Corbie et de Roye par les Impériaux

  2. Siège de La Capelle et du Catelet

19 mai 1643 Victoire de Cordi à Rocroy

  1. Prise de La Capelle, du Catelet, de Vervins

Ce n’est qu’en 1659 avec la Paix des Pyrénées que la Picardie cesse d’être une terre de batailles et reste une zone de frontière qui protège Paris et la France.

Cette situation a été à nouveau la même chose pendant la guerre de 1914 à 1918 et pendant quelques semaines en 1940.

 

1492-  le  2 septembre. -Lettre de Charles VIII, informant que le roi d'Angleterre a fait passer, à Calais, une partie de l'armée qu'il avait feint de renvoyer en Angleterre, lors du pourparler de paix, et pour prévenir qu'il aurait besoin du secours des habitants de Saint-Quentin.

 

 

Halle aux laines

Etait située sur l’emplacement de la salle de spectacle actuelle, prés des logements des dévaleurs de vins et des charbonniers proche du grenier a sel

 

 

Halle aux poids

Etait située sur la petite place de Saint Quentin .on y trouvait les marchandises venant du dehors

HOST

Terme (en latin hostis) désignant le service militaire féodal dont les dépenses sont à la charge du vassal. L'ost est dû par tout vassal à son seigneur. A l'origine illimité, il est réduit ensuite à quarante jours par an; parfois restreint à une zone proche du territoire occupé par le fief, il est évalué en nombre d'hommes armés, qui varie suivant l'importance du feu Les villes y ont été assujetties, parce que toutes proviennent du démembrement d'un fief dont elles amoindrissent la capacité économique or le fief reste à défendre. Si les clercs, les filles et les veuves, les malades et les vieillards en sont exemptés, ils doivent toutefois verser une somme d'argent en vue d'apporter leur propre contribution à la défense de leur fief. Avec le développement des techniques militaires et l'extension des conflits au niveau national (guerre de Cent Ans), le service de l'ost est apparu comme dépassé dés le XVe siècle, les barons pouvant se retirer avec leurs troupes au milieu d'une campagne Si leur temps était accompli. Il est remplacé par le paiement d'une somme, forfaitaire, qui sert au roi à payer des mercenaires et à entretenir une armée de métier. ANNE BEN KHEMIS Encyclopedia Universalis- Dictionnaire du Moyen-age - Albin Michel -Bibliothéque municipale

Hôtel de la hure

Etait situé rue Saint Jean

IMPOTS Le premier appel national à la solidarité

C’est aussi la guerre qui a convaincu les Français de se résigner à l'impôt. -En 1356, le roi Jean le Bon est battu et fait ,prisonnier par les Anglo-Gascons à Poitiers

.Après quatre années noires, la paix est conclue et le roi libéré, mais il faut payer sa rançon, ou du moins, la première échéance, même si elle est un peu réduite. En conséquence, l'ordonnance de Compiègne, du 5 décembre 1360, met en place un système fiscal qui repose sur l'impôt indirect.

Trois ans plus tard, en 1363, une nouvelle étape est franchie sur la longue route de l'impôt. A ce moment, la France est en proie au péril des compagnies de routiers qui se livrent au pillage des campagnes sans défense. Il faut lever une armée pour les combattre. Les représentants des trois états - que l'on n'a pas consultés pour la rançon du roi - sont réunis à Amiens. Ils consentent à un nouvel effort. par l'ordonnance du 5 décembre 1363, un impôt direct ; est levée.

INTENDANCES de FRANCE

II y avait trente-trois intendances dans la France continentale et six dans les colonies. - La généralité d'Amiens, soumise à l'intendance de Picardie, comprenait : le Vimeu, le Ponthieu, le Vermandois, l'Amiénois, le Santerre, le Boulonnois, et la principauté d'Ardres.( Pays conquis et reconquis.) - De 1661 à 1755 l'Artois se réunit à la généralité d'Amiens.- La taille ou impôt foncier de la généralité d'Amiens , rapportait à peine un million, les gabelles sur le sel produisaient un million, les droits sur la boissonsd, 900,000 livres, les douanes, 800,000 liv., les tabacs 310,000 liv., les forêts 70,000 livres

 

 

Jardin des archers

Se trouvait dans la rue Saint Martin, en face de la porte principale de L’Hôtel Dieu et venait aboutir à la rue des Bouloirs

LALLIER CATHERINE– VEUVE VARLET DE GIBERCOURT

Fondatrice d’un béguinage en 1570

 

 

La Vignelle

est l’enseigne d’une maison située au coin de la grand Place et de la rue des Canonniers, non loin de l’hôtel des Trois Poissons

Lugseau

Cercueil

MAIN MORTE

Les terres d'un fief ecclésiastique retournent au seigneur, en cas de décès du tenant ,les héritiers payent le droit de tenure 

 

 

MARCHANDS

 Au Moyen Age, intermédiaires entre les producteurs et les consommateurs, formant de véritables groupes de pression politique dont l'argent et les manipulations étaient l'arme principale Le commerce de la chrétienté occidentale fut revivifié par l'arrêt des grandes invasions à partir du X éme siècle. Dès lors et jusqu'à la fin du Moyen Age, la structuration des pratiques commerciales et la montée en puissance des marchands se firent en parallèle avec l'évolution de la féodalité des châtellenies indépendantes vers les grandes principautés. B M Saint Quentin

 

MARQUE DES TOILES

 En vertu des franchises accordées par les comtes du Vermandois et confirmées par Philippe V et, en 1320, par Charles IV, les mayeurs échevins et jurés avaient attribué à l’Hôtel de Ville un sol pour la marque de chaque pièce d’étoffe et le produit de l’amende en cas de contravention. Cette perception du sol a donné lieu à des discussions de 1773 à 1783. Ce droit permettait de fournir les appointements à ceux qui l’exerçaient et il avait pour but d’attester que la marchandise possédait la qualité et les longueurs prescrites. -Un arrêt du Conseil d’Etat du 8 avril 1773 précisait que :- "Sa Majesté aurait vu que le droit ne peut être considéré comme un octroi ou, qu’au moins, il doit être considéré par sa nature aux droits établis aux officiers marqueurs de toile au titre d’office….
Le Roi ordonne que les officiers municipaux et de police continuent de faire lever un sol pour chaque marque de chaque pièce de toile de toute espèce…"
--* Ce sol devait servir aussi à payer les frais de procès criminels, et autres, qui s’instruisaient aux frais de l’Hôtel de Ville.

mesmie = Maison

Le terme de Mesnie (maisonnée, famille), peu utilisé depuis le Moyen Age, désigne les gens vivant ensemble, qu'ils soient ou non du même sang. Cette notion s'oppose à celle de lignage. Déjà, au Moyen Age, la mesnie est une notion assez vague, et l'administration fiscale préfère compter les feux, c'est-à-dire les foyers allumés. Le feu étant rapidement devenu (au cours du XIVe siècle) une unité fictive de taxation des communautés urbaines ou villageoises, sans rapport avec la réalité des "faisant feu", on garde le mot mesnie pour qualifier dans la langue courante ceux qui vivent dans la même maison. L'ensemble de leurs biens meubles forme le " mesnage". C'est ce mot qui l'emporte pour distinguer la famille conjugale, étroite, vivant sous le même toit, de la famille élargie, constituée des personnes unies par un lien naturel ou sacramentel. Le chef d'une famille étroite est couramment appelé "mesnagier", ou ménager, à la fin du moyen âge et la ménagére est la maîtresse de maison (ce dernier teme a survécu) .Encyclopedia Universalis- Dictionnaire du Moyen-age - Albin Michel -Bibliothéque municipale

 

OFFICES système des, l'office était sous la monarchie française une charge (droit d'exercer une fonction publique et d'en tirer les profits) vendue par le roi à un particulier, qui devenait alors officier du roi. La création des offices au XIIIes iècle, répondait à la volonté des rois, d'éviter l'appropriation féodale des fonctions curiales: les titres de sénéchal et de comte étaient ainsi devenus héréditaires. Les comtes, révoqués ou mutés fréquemment par Charlemagne, furent attachés à leur fief héréditaire dès les années 870.La rémunération des fonctions financières, judiciaires ou administratives ainsi vendues se faisait, en effet, non plus en fiefs ou en bénéfices, mais en nature ou en argent. La hiérarchie de ces rémunérations créa en même temps le phénomène des carrières!; son corollaire était une professionnalisation des acheteurs d'offices.

Ordre de Saint Dominique

Ordre des Jacobins

Ordre de Saint François

Sont les Cordeliers et Cordelières et Capucins(vieux français : capuchains)

   
   

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